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Vlan #78 Les sorcières et la puissance féminine


Odile Chabrillac est psychothérapeute, naturopathe et est l’auteur de « Ame de sorcières » Cela fait un moment que j’entends parler des sorcières autour de moi mais ce qui m’a attiré vers ce sujet, c’est surtout une conversation autour du féminisme qui se construit sans parler de patriarcat. Car à mon sens, « lutter contre », c’est malgré tout le mettre au centre.


Ors, je suis convaincu de la puissance féminine par elle même, sans comparaison. Et ça tombe bien car c’est exactement de cela dont parle Odile. Avec Odile, on parle également de l’assujettissement, de rite de passage, de la mort qui sont tous associés aux sorcières. On va également aborder les « rôles model » pour les petites filles et comment tout cela est en train de bouger en ce moment.

La sorcière a toujours été diabolisée


Odile a toujours été attirée par l’univers des sorcières mais c’est à la suite du chemin de Compostelle et de s’être retrouvée seule dans les bois, qu’elle a décidé de vraiment investiguer le sujet. Aussi parce qu’elle est allée regarder ce qui se passait de l’autre coté du miroir en faisant des expériences chamanismes. Souvenez vous on parlait déjà des chamans corporate sur Vlan déjà! La sorcière est un archétype, elle est donc ce qu’on y projette. Le projet et la volonté d’Odile étaient donc d’utiliser cet archétype pour « empower » les femmes. Il s’agit donc de donner de la puissance aux femmes. Parce qu’il est intéressant de regarder les « rôle model » que l’on a donné aux petites filles, en particulier dans les contes pour enfants. D’un coté la princesse stupide qui attend le prince mais ne fait que cela et de l’autre la sorcière moche et méchante. Entre les 2, le choix est vite fait. Pourtant, ces connotations négatives de la sorcière ne se basent sur rien. Odile rappelle d’ailleurs que la chasse aux sorcières consistait surtout à éliminer toutes les femmes qui sortaient du lot (trop grande, trop petite, trop belle, trop forte…) et à les accuser de sorcellerie ensuite. Finalement, le message que l’on fait passer aux femmes, en dehors du fait de ne pas sortir du rang, c’est surtout de ne pas utiliser trop leur pouvoir car elles auront alors une image repoussante.

De la puissance féminine


Evidemment il faut partir du principe que tout le monde a de la puissance mais selon Odile, les femmes ont une singularité dans leur puissance de manière générale. D’abord parce qu’elles sont plus connectées à leur corps car elles y sont rappelées tous les mois à travers leurs règles bien sur. Par conséquent, à l’inverse des hommes, elles sont moins dans l’esprit. La connection au corps permet de s’enraciner dans le sol pour se propulser plus haut: le don de soi, l’offrande à l’autre. Les femmes ont également moins peur de la mort, car selon Odile, les règles sont une micro mort tous les mois avec un micro deuil qui se joue à chaque fois. Les femmes (qui ont une part féminine développée) sont plus à même d’écouter leur instinct également. Ors pour Odile, la puissance, c’est de se connecter avec son corps un peu comme dans le film avatar ou les personnages peuvent se connecter à la nature ou aux chevaux. Les femmes ont un rôle essentiel de passage: d’abord parce qu’elle donne vie mais aussi parce que dans de nombreuses cultures elles accompagnent dans la mort. Et les femmes ont par conséquent souvent moins peur de la mort et à l’époque de la renaissance, cela n’arrangeait pas l’église et cela explique aussi la chasse aux sorcières. Odile ne convoque surtout pas un affrontement entre hommes et femmes bien au contraire. Mais par contre, souhaite lutter pour l’égalité de l’accès à la propriété. Elle invite surtout à faire l’expérience. les petites filles ont seulement le choix entre la blonde abrutie ou une vilaine sorcière diabolique Les femmes ont beaucoup de singularité dans leur puissance qui est lié au corps

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