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Quels futurs pour l’école en France?


Svenia Busson est auteur et fondatrice de LearnSpace, elle réfléchit chaque jour au futur de l’école en s’inspirant des meilleures pratiques dans le monde entier. Avec Svenia nous abordons les profils d’enfants qui ne rentrent pas dans les cases, nous abordons évidemment ce qu’elle a vu de plus intelligent à l’étranger mais aussi en France.

Bien sur il y a concepts comme Montessori qui sont top mais tout le monde n’habite pas à coté d’une école de ce type donc nous nous demandons comment faire pour les autres (la majorité)? On envisage aussi le cas de la transformation des grandes écoles et des études supérieures. Je vous souhaite une très bonne écoute de cet épisode complet et je suis très ouvert à toutes vos remarques bien sur!

L’école en France n’a pas beaucoup évolué

Le futur de l’école ou de l’éducation pour Svenia doit absolument être personnalisé, il faut prendre les cas un par un. Si l’école n’a pas beaucoup évolué sur les dernières décennies, notre monde lui a beaucoup changé et il est désormais impossible de continuer à éduquer comme nous le faisions auparavant. Chaque enfant doit trouver sa place et il ne peut pas le faire dans un système massifié. C’est intéressant d’ailleurs de voir que quand j’ai demandé sur le compte Instagram du podcast quelles étaient les questions des followers, toutes tournaient autour de profils d’enfants « atypiques ». Je mets le terme entre guillemets car comme Svenia le souligne, chaque enfant est différent.

Pourtant, comme l’explique clairement Svenia, il existe des outils mais pour le moment on y s’y attèle pas encore dans l’hexagone. Pour Svenia, le souci principal reste que les professeurs ne sont pas valorisés. Pour ce faire, il faut reconnaître leur importance mais il faut également les former tout au long de leur carrière et c’est par exemple le cas en Finlande. Ce n’est pas tant une reconnaissance salariale (quoiqu’évidemment indispensable) mais un métier qui est très valorisé. C’était le cas en France il y a des décennies mais aujourd’hui ce n’est plus du tout vrai. Sans doute parce que le savoir qui était dans les mains du maitre ne l’est plus, le savoir est partout. Il devient plutôt un coach ou un facilitateur. Il faut aider les enseignants à prendre ce tournant.

S’inspirer des autres pays pour faire évoluer l’école

Il existe beaucoup de choses en France bien sur, le ministère a même placé un accélérateur de start-up directement  en interne.

Pail ailleurs, il existe beaucoup d’initiatives comme le souligne Svenia, en particulier un groupe grassroot ou les professeurs partagent directement leurs bonnes pratiques mais aussi se retrouvent dans la vraie vie. Evidemment l’éducation est majoritairement gratuite en France ce qui est un point très différenciant également.

Toutefois, s’il est simple de faire des projets pilotes dans l’hexagone, les établissements ne sont pas libres de faire ce qu’ils le souhaitent comme cela peut être le cas en Nouvelle Zélande. C’est sans doute un point d’amélioration pour la France même si on comprend bien la volonté d’uniformiser la manière dont on éduque les enfants en France. On parle aussi des « softs skills » et de leur développement car on sait à quel point c’est essentiel dans un monde ou le savoir est à portée de clic. C’est quelque chose qui en France est encore balbutiant mais qui arrivent de manière très forte dans d’autres pays.

La conversation avec Svenia est très dense donc je vous invite surtout à l’écouter plutôt qu’à lire cet article qui ne se veut être qu’un teaser finalement.

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