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L'impossible équation des opérationnels chez l'annonceur

Depuis quelques années, je travaille avec différentes marques, différentes personnes et en qualité d'indépendant, j'accompagne de manière encore plus proche un certain nombre de personnes.

Comme l'explique Mac Kinsey, la problématique du web ou plus spécifiquement du web social n'est pas tant son R.O.I. que la capacité des marques à se réorganiser à la lumière du digital, à tester, à être agile, bref à innover.

On demande donc aux responsables communication chez l'annonceur d'être audacieux, de prendre des risques, de tester…vous le lisez partout et c'est parfois même une politique d'entreprise mais…Ils ont une équation à résoudre : comment faire des choses intelligentes, dans l'ère du temps tout en n'inquiétant pas ma direction, en lui donnant ce qu'elle attend tout en ne brulant pas plus de budget…compliqué voire impossible dans certain cas.

D'ailleurs, un article de la Harvard Business Review explique qu'en réalité les managers ne veulent pas innover (malgré ce qu'ils disent). Comme l'auteur le précise bien : combien d'heures, de minutes sont accordés pour innover ? 

Une phrase résume cela très bien : "Nous souhaitons que vous innoviez mais seulement une fois que vous aurez fini votre vrai travail".

Combien de personnes jettent la pierre aux annonceurs ? Vous pensez vraiment qu'ils sont idiots ? qu'ils ne lisent pas eux aussi ? Les flux RSS, Twitter fonctionnent pour tout le monde.

Entre la pression des résultats à court terme, la peur de cannibaliser le business existant ou tout simplement l'incompréhension des dirigeants sur les changements initiés par le digital, les marketers ont une situation complexe.

Plutôt que de leur jeter la pierre, aider les à pouvoir donner le change à leurs managers, essayez de réfléchir ensemble aux meilleures stratégies pour amener le changement.

Et n'oubliez jamais qu'une belle opération, c'est souvent une bonne agence + un bon annonceur – rarement l'un sans l'autre.

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Créé avec amour par Grégory Pouy

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