Gregory Pouy
18 déc. 20061 Min
Vous avez sans
doute entendu parlé de l’étude d’Ipsos sur le pouvoir économique des blogs, et
la puissance de ce nouveau média qui permet, entre autre, de maximiser
le bouche à oreille.
En relation directe, le groupe Keller
Fay v
Fay vient de sortir une étude sur l’influence du bouche à oreille dans la
consommation des marques.
Cette étude qui s’intéresse
exclusivement au marché américain est la première du genre et ne se limite pas simplement
qu’aux blogs ou à Internet mais plutôt au phénomène dans sa globalité.
Il en ressort qu’aux
US 15% des consommateurs sont des leaders d’opinions et suscitent 1,5 fois de plus
conversations que les autres. Ils sont ainsi à l’origine de 1, 5 milliards de
mentions de marques par jour.
Les « catalyseurs de
conversations» (comme les nomment l’institut) interviennent surtout dans des discussions
en face à face (à 72 %) et pas forcément sur Internet.. Cependant, eux même tirent
principalement leurs informations d’Internet.
2 autres informations
particulièrement intéressantes ressortent de cette étude :
1/ Les femmes
sont plus sensibles (à 58 %) au bouche à oreille et ont plus tendance à acheter
un produit (à 55%) suite à un conseil donné par une amie dont elle juge l’avis
plus crédible qu’une autre source d’informations.
2/ A l’inverse de
ce que l’on pourrait penser, 37% des «catalyseurs » sont âgés
de 40 à 59 ans (les jeunes ne sont pas les seuls et uniques influenceurs).
Les principales
industries qui sont touchées par le bouche à oreille sont les suivantes :
marques de loisirs, les médias, les boissons, l’alimentation, la restauration,
les affaires publiques, la grande distribution, les boutiques, l’automobile et
la technologie.
Information
récupérée sur Influencia