Gregory Pouy
17 sept. 20052 Min
Est t’il encore possible en France
pour un politique de ne pas passer dans la presse people ?
Aux Etats-Unis, c’est déjà très répandu, les américains s’intéressent de
près (trop près ?) à la vie de leurs politiques, au même niveau que de leur
star du moment.
Ainsi, nous nous souvenons très bien de la débâcle du pauvre Bill Clinton jugé
pour s’être admis un "petit plaisir" avec une assistante de la maison
blanche qui s’avérait être une pompe à fric (excusez le jeu de mots douteux ,
je n’ai pas pu m’empêcher ;-).
Jamais en France une telle chose n’aurait pu arriver, alors que nous
connaissons tous l’appetit sexuel de François Mitterrand ou bien de Jacques
Chirac.
Mazarine n’est tout de même pas passé inaperçu mais cependant, ce n’est pas un
critère pour les français.
Cependant, avec cet été, l’arrivée dans tous les magazines de la vie de couple
de Nicolas Sarkozy ou encore plus récemment de la fille de Dominique de
Villepin (mannequin, étudiante, jet setteuse…) dans le magazine Elle, on
peut se demander dans quelle mesure la vie familiale de nos politiques ne va
pas entrer de plus en plus en considération dans les choix politiques de
demain.
Ce serait bien entendu une mauvaise nouvelle, dans la mesure où cela
signifierait un intérêt moindre pour ce pourquoi nous les élisons et les payons
!
Aux Etats-Unis, clairement, en dehors de la vie de leur ville, la majorité des
américains ne se soucient guère de ce qui peut se passer même dans leur propre
état, alors au niveau du pays, autant dire qu’ils sont perdus (elle est où déjà
cette frontière entre la France et la Chine ????).
Même en France ce type de magazine devient un support qui ne peut plus être
ignoré des politiques, et je ne parle bien sur pas des photos annuelles de la
famille présidentielle dans Paris Match.
Les gens veulent des coups d’éclats, ils veulent savoir, parce que ca les
intéresse !
Je crois qu’heureusement notre culture de "vieux" pays nous oblige
dans une certaine manière à s’intéresser aux vraies questions politiques et
dans ce cas, la presse à scandale n’est plus que relayée au rôle de médias
supplémentaire.
Nous verrons bien qui de nos présidentiables saura le mieux l’utiliser….
A suivre donc !