Gregory Pouy
27 oct. 20052 Min
En lisant quelques articles sur les cartes de fidélité sur
les sites d’Henri Kaufman par exemple ou encore de la blonde trentenaire et à
travers ma propre expérience de marketeur, on se rend compte que les
entreprises ont bien saisi qu’il est intéressant d’engranger des clients mais
qu’il est encore plus vital de les garder en les fidélisant puisqu’en effet, le
processus est moins coûteux pour l’entreprise.
On apprend ainsi sur le site d’Henri Kaufman que les
stratégies sont différentes pour les hommes et pour les femmes.
Quand on souhaite fidéliser un homme, il s’agit de lui faire
un gros cadeau, 1 fois, et quand il s’agit d’une femme, il faut beaucoup
d’attentions aussi petites soit t’elles.
C’est ainsi, pour reprendre le titre du livre à succès, les
hommes viennent de Mars et les femmes de Venus.
Passé ce constat, ont donc commencé à fleurir une pléiade de
carte de fidélité et désormais dans presque tous les magasins où vous allez, on
vous demande si vous avez la carte….
Forcément, nos portefeuilles (et nos mémoires) ont tous leurs
limites et nous ne pouvons pas emporter avec nous systématiquement toute les
cartes de fidélité qu’on nous délivre.
Alors comme tous le monde, nous en gardons 2/3 qui nous
semblent être les plus importantes, les autres sont relayer au tiroirs ou sont
mises en fin fond de notre portefeuille jusqu’à en oublier leur présence.
Par contre, j’étais beaucoup
plus étonné quand elle nous expliqua que cela se faisait sans carte, qu’il
suffisait de donner son nom en magasin à chaque passage pour que cela
fonctionne.
C’est vrai après tout, pourquoi éditer systématiquement une
carte. Bien sur, la marque est ainsi présente en permanence dans le portefeuille
du client, ce qui lui permet d’avoir une petite pensée pour la socièté à chaque
fois qu’il l’ouvre, et puis cette carte matérialise la fidélisation.
Mais « trop de
cartes de fidélité tue la carte de fidélité» et nous savons donc aujourd’hui
que la probabilité que le client garde en place de choix notre carte, est désormais
très faible.
Alors les coûts liés à cette carte (création, impression,
envoi, échange en cas de perte…) sont t’ils vraiment nécessaires quand on
sait que ces même cartes, même si elles sont acceptées par les clients, les
encombrent plus qu’autre chose.
Personnellement, je trouve l’idée de l’Occitane, originale
et vraiment très intéressante.
Il me semble que pour les magasins de consommation courante
ou d’achat peu impliquant, cette stratégie est vraiment à évaluer, et vous,
qu’en pensez vous ?