Dans ma dernière note, je vous avait dis que j’avais du mal à obtenir les visuels de cette campagne. Dans ma quête, j’avais, assez logiquement, sollicité le client, à savoir l’INPES. Mais sans retour de leur part, j’avais donc utilisé mon "réseau" à l’agence. Toutefois, hier les personnes de l’INPES m’ont répondu et j’ai eu une discussion très intéressante avec une personne de la direction de la communication de cette entité qui nous en apprend plus sur le pourquoi de cette campagne. Avec son accord, je partage avec vous sa réponse : "On peut évidemment s’interroger sur le nombre de personnes touchées par la campagne, forcément inférieur à une campagne classique avec un message lisible directement par tous. Nous ne doutons pas qu’il y ait une déperdition mais celle-ci est largement compensée, de notre point de vue, par le fait que les personnes qui s’approchent se retrouvent véritablement impliquées par le message. Comme vous l’avez remarqué la vague a été assez puissante de manière à maximiser l’occasion de se rapprocher. Elle va se poursuivre par l’édition d’affichettes pour les acteurs de prévention ou tout autre acteur souhaitant relayer la campagne à son niveau. En mars, une déclinaison aura par ailleurs lieu à la télévision et nous travaillons à la possibilité d’une déclinaison dans la presse sur la même période. ce type de campagne s’inscrit forcément dans le temps, puisqu’elle repose sur l’excitation de la curiosité du récepteur.
Aborder la discrimination des personnes atteintes en évitant tout message incantatoire est complexe. Il est aisé d’appeler aux bons sentiments ; nous souhaitions aller au-delà et impliquer le récepteur." La réactivité des personnes de l’INPES pour répondre à un internaute landa (en l’occurence moi dans ce cas là) pousse au respect et je les remercie grandement pour le travail qu’ils effectuent ! Cette 2ème note m’aura, en outre, permis de vous faire découvrir les 3 autres visuels de cette campagne que je trouve magnifiques. Nous pourrions d’ailleurs nous poser la question des modèles qui acceptent de poser pour ce type de campagne, le regard doit parfois être lourd à porter tant on sait que l’esprit d’une certaine "classe moyenne"’ française peut parfois être étriqué. Mais c’est un autre sujet…
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